Baie de Saint malo |
Samedi 25 avril, le chaland l’Aventure II nous arrache avec délice de PAF c’est bon de s’aérer loin de la base!
Le site de Port Raymond |
Après deux heures de traversée, le chaland s’est glissé dans l’anse St Malo au fond de laquelle niche la cabane TAAF de Port Raymond.
A peine
avons-nous le temps de visiter la coquette maison de bois que nous abandonnons
très vite après avoir déposé une touque de vivres pour notre retour et un
extincteur de rechange.
Anse sablonneuse |
Ça monte raide, il faut que les cuisses se chauffent, et que le dos se fasse au sac à dos bien chargé. Nous atteignons le sommet. De là, une vue magnifique sur l’anse St Malo, encadrée de hautes barres rocheuses se prolongeant en plateaux parsemés de lacs .
Après la traversée d’un plateau
, un petit lac nous accueille à l’autre extrémité avec son eau aussi grise que
le ciel. Sur la roche volcanique, le marcheur se fait équilibriste, de l’autre
côté du lac, c’est un tout nouveau paysage qui nous attend. Finies
les grandes étendues planes de la péninsule Courbet. Nous pénétrons sur le
Plateau Central de la Grande Terre, avec ses centaines de montagnes, ses
interminables barres rocheuses, ses longues vallées encaissées, le tout
encadrant un labyrinthe de rivières et de lacs. Un paradis minéral, et un enfer
de souilles par milliers, où le pied se noie jusqu'au genou sans crier gare.
Belle couleur |
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En tout, nous mettrons trois heures et demi pour rallier notre première étape, Gazelle, par une marche relativement facile avec quelques détours pour observer un troupeau de rennes qui flanait du coté de l’Anse sablonneuse
Descente sur Gazelle |
Cabane de Gazelle |
Le Havre du Beau Temps nous s’illumine dans la lumière du soir, l’occasion de faire un petit tour avec Yann et l’on fixe en vain un point de l’autre côté du bras de mer, derrière lequel se cache Port Couvreux .
Le temps d’avaler un solide repas et nous nous précipitons dans nos duvets, où nous passerons tous la nuit.
Lever à 7h30, sous un ciel plombé. Petit-déjeuner,
et nous abandonnons bien vite Gazelle pour faire route plein ouest.
Après avoir traversé deux plateaux nous descendons vers le Bras de mer.
Au loin on aperçoit un troupeau de rennes, on s’approche d’eux lentement en jouant à saute-moutons avec les rochers du bord de mer, pour arriver dans un vaste plaine ou les rennes paissent tranquillement.
Quelques photos, mais il faut continuer le chemin est encore long. On bouscule un peu la tranquillité de ces braves bêtes, qui restent au dessus de nous.
Nous
pouvons traverser le bras de mer (la marée est basse) on va gagner presque une
heure de trajet, et c’est parti pour trois heures de marche à flanc de falaise,
une barre rocheuse à pic nous surplombant à gauche tandis que les eaux tranquilles du
havre du Beau Temps sont à notre droite.
Nous continuons
notre marche a flanc de montagne , pour rejoindre le seul et unique passage
dans cette falaise, une petite montée, un petit plateau et nous sommes au
dessus d’un lac . Plus qu’une petite heure nous dit Johan le PopChat…
Après quelques souilles et une marche sur un plateau minéral et nous voila parvenus au sommet d’une petite butte où trône une croix de bois, nous apercevons enfin la cabane.
Plus en retrait par rapport au bord de mer, l’ancienne habitation des éleveurs de Port Couvreux a été recouverte de tôle afin de protéger les bâtiments des intempéries. En son centre, sur l’ancienne terrasse, une petite cabane de quinze mètres carrés a été bâtie, et constitue le refuge des scientifiques et manipeurs de Port Couvreux.
Plus près de la plage ce sont quelques tonneaux rouillés, une chaloupe partiellement détruite.
Qu’il est bon, après un si long transit, de pouvoir enfin poser son sac à dos dans un tel endroit !
Une Bonne soupe...... |
..........A bientôt pour la suite
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